Histoire des charbonnages.

 

Crachet-Picquery :

Ici, l'industrie houillère est seule et règne en maître absolu, sur tout le Borinage. Durant les premières années de 1800, femmes et enfants y travaillent.

Dès l'âge de10 ans, les enfants accompagnaient leur père, ils étaient obligés de travailler et les remplaçaient aussi en cas de maladie, car, en ce temps-là, l'école n' était pas obligatoire.

6 H -14 H

14 H - 22 H

22 H - 6 H

Les mineurs partaient munis de leur casse-croûte, flacon en fer et boîte à tartine en fer elle aussi. En commençant son boulot le mineur prenait sa lampe à la lampisterie en échange de sa médaille numérotée.

Devant la montée incessante des eaux, les puits de Crachet furent inondés et abandonnés de 1725 à 1740, jusqu'à ce qu'il y fut installé la première machine d'extraction d'eau. La Société Anonyme des Charbonnages de Crachet-Picquery exploita plusieurs charbonnages sur les territoires de Frameries, La Bouverie, Pâturages, Quaregnon et Jemappes.

En 1883, les 3 sièges en activité de Crachet-Picquery sont achetés par la Société Anonyme du Levant à Flénu.

En 1960, Crachet fut fermé et racheté par l'IDEA en 1967. Crachet est classé en 1989 et reste le dernier vestige debout pour la région du Borinage.

Le Grand - Trait :

Le bâtiment de mine du "Grand-Trait " se trouvait à la rue de L'Industrie.

En fait, 2 charbonnages ont existé dans cette rue : Le Grand-Trait et Le charbonnage Sainte-Caroline.

Le châssis-à-molettes et les bâtiments ont disparu. Ils ont été remplacés par une grande surface, de petits magasins (qui ont brûlé), une pompe à essence et un garage.

Le Grand-Trait ferma le 3 novembre 1958.

L'Agrappe :

Elle était située à la rue Alfred Defuisseaux mais elle fut ravagée trois fois par le grisou.

Le terril de L'Agrappe est devenu un parc public : le Mont des écureuils.

 

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page réalisée par Jérémy, Quentin et Thomas